Once-upon-a-life

What matters sometimes should be said somewhere at someone

Mardi 21 mai 2013 à 21:30

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"All men fear death. It's a natural fear that consumes us all. We fear death because we feel that we haven't loved well enough or loved at all, which ultimately are one and the same. However, when you make love with a truly great woman, one that deserves the utmost respect in this world and one that makes you feel truly powerful, that fear of death completely disappears. Because when you are sharing your body and heart with a great woman the world fades away. You two are the only ones in the entire universe. You conquer what most lesser men have never conquered before, you have conquered a great woman's heart, the most vulnerable thing she can offer to another. Death no longer lingers in the mind. Fear no longer clouds your heart. Only passion for living, and for loving, become your sole reality. This is no easy task for it takes insurmountable courage. But remember this, for that moment when you are making love with a woman of true greatness you will feel immortal."

Midnight in Paris


Coup de coeur du soir !

Mardi 28 mai 2013 à 23:45

Je voulais juste dire quelques mots avant que tu partes. J'ai pas pour habitude de parler aux morts, c'est pour ça. Aujourd'hui, tout va bien. 
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 Je souris en pensant à ta façon de nous parler quand
on était petits, quelque part, on comprenait bien pourquoi tu était petite comme nous, mais ça te rendait tellement plus grande que les autres adultes à nos yeux.
Tu as toujours été grande, si grande par ton coeur et tout ce qui faisait que tu étais, et que tu es toujours toi.
Parce que tu es notre tatie à tous, chacun de nous sait que tu es de la famille.
Depuis que tu me les as montrés, j'ai toujours pensé à toi en ramassant des zizords, et j'y penserai toujours.
Tu as ta vision du monde, et dis toi bien que grâce à toi, même si on a grandit, on gardera toujours une partie de ce que tu nous as montré.
Aujourd'hui, j'ai une belle vie, une belle famille, je suis heureuse en amour, et toujours des amis sur qui compter.
Ce matin, j'ai été reveillée à coup de bisous. Plus tard j'ai marché sous une pluie torrentielle sans rien pour me couvrir, et j'ai trouvé ça drôle. Et il a fait beau aussi, et je souris à chaque fois que j'imagine les gens en train de me regarder lever le visage vers le Soleil en fermant les yeux. Je suis allée chez le coiffeur et j'ai les cheveux rouges. J'ai embrassé mon homme et on humumait tous les deux "para bailar la bamba" en même temps, je sais pas trop pourquoi, mais c'était super. J'ai enfin reçu mon tin whistle et je sais jouer les 8 premières notes de "concerning hobbits" Et ce soir, j'ai encore fait des pâtes tomates basilic, et à chaque fois ça fait rire mon père parce que ça lui fait penser à un film.
Demain il fera jour, advienne que pourra. 
Voilà, je voulais juste te dire que tout va bien. C'est ce que tu voulais savoir, non?
Fais de beaux rêves !







Fais de beaux rêves...


Samedi 8 juin 2013 à 19:43

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 C’est drôle qu’au moment où j’ouvre cette page, le Soleil montre le bout de son nez pour la première fois de la journée.
 

Et d’ailleurs, ça change tout. Va savoir par quel mécanisme chimique le fait de voir ce rayon sur mon clavier me donne du baume au cœur. J’ai retrouvé la vraie ambiance, celle de la lassitude devant Roland Garros, avec le Soleil dehors. Comme un vrai début d’été. Ça me plait.

J’ai plus très envie de dire ce que j’avais à dire. Assurément, il est drôle, ce rayon de Soleil.

 



Samedi 8 juin 2013 à 23:48



"C’est ça l’avenir : chaque fois qu’on le regarde il change parce qu’on l’a regardé, et ça, ça change tout le reste."

C'est l'impression que j'ai quand j'écris ici. Parce qu'à chaque fois que je reviens écrire sur ce blog, ma façon de parler change, parce qu'on l'a lu. Et au fond, ça change tout le reste. Je suis une sorte de caméléon, comme si je changeais de couleur à chaque fois que quelque chose me touche. Sans changer intrinsèquement ce que je suis, simplement ma manière de le montrer. 

Je dois avoir gardé bien ancré ce côté primaire qui me pousse à refaire ce qu'on me montre. Parfois, j'ai l'impression de n'être capable que d'imitation, mais par moi même, je me donne l'impression de ne pas savoir créer quoi que ce soit. Je file au gré du vent, dans tout ce que je fais, rythmée par une sorte de métronome qui va et viens en suivant mes va-et-viens dans tout ce que j'entreprend. Je n'ai pas de raison à ça, je sais juste que je le fais. Enfin, c'est la sensation que je me donne. D'ailleurs, j'ai toujours du mal quand il s'agit de donner mon avis.

Je me sens comme un temple de neutralité. Je me mêle à la foule, je m'adapte, je me tords et me distords à volonté, je n'ai pas d'avis.

Douce Tily, qui es là, mais qui disparaît si facilement.

Mais ça m'empêche pas d'être là. C'est pas parce que j'occulte mes avis que je n'en ai pas. Pas parce que je tente d'être comme les autres que j'approuve. Pas pour plaire, simplement pour ne pas dénoter. Pour moi, pas pour les autres. Je suis une exploratrice. J'aime voir ce qu'aiment les gens à qui je m'intéresse, sans que ça m'oblige à aimer ces choses. Je crée des liens psychologiques entres les choses et les âmes. 

Spirituelle, mais pas de mots. De sensations. Une autre dimension que je ne sais exprimer, pour la seule raison que je n'y met pas des mots, mais des images et des couleurs voire des abstraits indéfinissables. 

Alors quand je parle ici, je m'adapte aussi d'une certaine manière. Je met des mots, là où j'aurais voulu vous glisser sous la peau de mes doigts. Je sais pas décrire, même quand je pense, j'ai l'impression de réciter des dialogues de théâtre. 

J'aurais pu dire que c'est légèrement douloureux comme la pression qu'on a sous la peau quand on se gratte à travers un tissus, que ça continue d'irradier un peu et que ça passe, mais que ça compte quand même. Même dit comme ça ça exprime pas exactement ce que je ressens. J'aurais pu dire aussi de quelle façon se tire les traits de mon visage, comme ma salive se coince entre mes lèvres et mes gencives, le goût amer derrière mes yeux, acide à leurs coins. Mais ça veut rien dire. 

C'est peut être normal, quand on se fait fantomatique,   qu'on ne s'attache pas vraiment à nous.

Le peu que j'ai, je le donne. Sans obliger personne, j'en ai peur.          Peur.



J'aime pas parler de moi comme ça. C'est pas neutre. Déséquilibré.

Idées comme des fantômes qui hantent la nuit et disparaissent le jour

Lundi 15 juillet 2013 à 23:54

Je suis passée par là et par ici, j'ai vu ceci et ceux là. J'ai foulé du pieds des passages cents fois piétinés déjà depuis. Des endroits qui ne sont plus ce qu'ils étaient tout en restant les mêmes. J'ai vu des gens qui n'ont pas cessé de vivre pour autant, qui on continué leur route depuis.
Je suis le voyageur du passé qui sait déjà comment ça s'est passé, mais qui redécouvre de ses propres yeux.
J'ai traversé des autres temps, comme si tout était semblable au passé, hormis l'érosion.
L'érosion. Comme si le temps ne faisait que grignoter petit à petit chaque chose de ce qui a été. J'ai vu comme il a élimé ça.
Je me suis demandée si tout marchait toujours comme ça. Je me demande si quand je passe le pas de la porte, tout ce que j'ai mis au delà de son seuil disparaît au fur et à mesure que le temps passe, comme le sable qui s'écoule d'un sablier. Je me rend compte que tout vient à s'effacer : les maisons où on vivait sont habités par d'autres depuis longtemps, les inconnus qu'on croisait régulièrement ne sont plus les mêmes, nos amis se font d'autres amis et nous remplacent. Notre présence est érodée par la prévalence de notre absence.
C'est là que je suis passée. Je vois ce qui reste et ce qui a disparu, ceux qui sont toujours là et ceux qui sont passés à autre chose.
J'étais dans le passé de quelqu'un d'autre. J'ai rencontré des souvenirs qui ne m'appartiennent pas mais que je connais.
J'ai été touriste d'un autre temps.
Comme avec une machine à remonter le temps.
Comme si on m'avait déjà tout raconté.
Où s'arrête les souvenirs, où commence la réalité? Comme un rêve en fait, dont on ne sait pas s'il vient de notre imagination ou de notre mémoire, d'autant que l'un est indissociable de l'autre, non?
Ca reste réel malgré tout, j'étais bien là.
Et elles étaient supers ces vacances !



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