Once-upon-a-life

What matters sometimes should be said somewhere at someone

Lundi 28 octobre 2013 à 1:21

It's not the day anymore
Welcome back sweet night
We're yesterday, not yet tomorrow

We’re nowhere

Il est une heure, faisons semblant de dormir. Qui sait, ça finira peut-être par être vrai. Un coup d’œil dehors, il fait beau… si beau ! Mais c’est la nuit. Et la nuit est toujours belle. C’est de la triche.

-        'Good morning

-       What do you mean? Do you wish me a good morning or mean that it is a good morning whether I want it to be or not or that you feel good this morning or that it is a morning to be good on?

-       All of them at once.”

C’est ça la nuit, le temps s’arrête, plus rien ne presse, l’on peut s’attarder sur tout. La nuit n’est pas faite pour se hâter, elle revient toujours, inlassablement, pour nous faire ralentir. Reculer.

Le jour a ses beautés, ses charmes. Le jour on vit, on fait ce qu’on doit faire, on a ses rendez-vous, ses obligations. Le jour est pressé, le jour est accaparant, le jour ne nous laisse jamais assez de temps à nous. Le jour est parfois laid, le jour nous oblige à nous lever.

Le jour et la nuit. La nuit et le jour. Le jour et la nuit. La nuit et le jour.

Un va et vient dont le jour se lasse et la nuit se prélasse.

When will it stop?

“When the sun rises in the west and sets in the east...

Mardi 3 décembre 2013 à 13:49

Au début il n'y a rien, tout est à faire.

Et s'il n'y a pas de début?

Il n'y a rien.

J'ai eu envie de mettre un début ici, un début sans suite.

Pour le suspens.

Il y a encore tellement de choses à écrire, à faire, à dire, à taire.

Il y aura toujours une bataille à mener.

Et ceci... n'est que le début. 

Ou plutôt "un" début.

Jvous raconterai, à la prochaine fin.
    
 
 

 

"The Wheel of Time turns, and Ages come and pass, leaving memories that become legend. Legend fades to myth, and even myth is long forgotten when the Age that gave it birth comes again. In one Age, called the Third Age by some, an Age yet to come, an Age long past, a wind rose in the Mountains of Mist. The wind was not the beginning. There are neither beginnings nor endings to the turning of the Wheel of Time.
But it was
a beginning."

Samedi 11 janvier 2014 à 23:46

Je ne trouve pas le sommeil. Je cherche pas vraiment.
 
Je sais pas
 
J'ai entendu dire que Dieudonné avait des soucis et Mr Hollande, une maîtresse. 
Bien contente de savoir que j'ai raison de ne pas allumer la télé. 
 
Il fait nuit et jour. Tout est relatif.
 
Je sais pas
 
Où est mon livre? Je dois le relire encore, il parle bien et me chante des chansons pour mes mots.
 
Ce n'est pas un chat de toute évidence, puisque ça n'a ni queue ni tête. 
 
Je sais pas.Je voudrais...
 
Je ne sais pas.
 
Ca ne sort pas. C'est coincé au fond de ma gorge.
 
Je sais pas.
 
Je sais pas comment je vais faire...
Pour finir cette phrase
Et pour la commencer.
 
Je sais pas! 
 
JE SAIS PAS!                     
 
......
 
Je suis... je peux pas.
 
Je tiens bon.                    Je tiens bon.


http://www.photographymojo.com/wp-content/uploads/2010/03/airport-loneliness.jpg

Dimanche 12 janvier 2014 à 22:27



"Allez où vous voudrez, j'irai. Restez, partez,
Je suis à vous. Pourquoi fais-je ainsi ? Je l'ignore.
J'ai besoin de vous voir, et de vous voir encore,
Et de vous voir toujours. Quand le bruit de vos pas
S'efface, alors je crois que mon coeur ne bat pas ;
Vous me manquez, je suis absente de moi-même ;
Mais dès qu'enfin ce pas que j'attends et que j'aime
Vient frapper mon oreille, alors il me souvient
Que je vis, et je sens mon âme qui revient !"



Vendredi 28 février 2014 à 22:53

Ca commence le matin, lorsque je me réveille
Que je sens ta présence, perdu dans ton sommeil
Cachée sous ces draps clairs, blottie dans ta  chaleur
Sur tes paupières fermées, vient se heurter mon coeur

C'est encore là plus tard, quand toute ensommeillée
Je quitte cette chambre, toute de noire baignée
Que je cherche ta silhouette, ton visage assoupi
Et referme la porte, sans un mot, sans un bruit

Je vaque à mes affaires, je remplis mes devoirs
Je vais et viens mais cela me parait dérisoire
Tandis que soudain, au détour d'un trottoir
Un détail me ramène cette ombre à la mémoire

Quand je reviens le soir, et que je t'aperçois
Je chavire à nouveau, et je m'imprègne de toi
Je te regarde et je te touche et je t'écoute
Dissimulant les larmes qui lentement s'égouttent

Tu es là,  je me délecte de chaque instant
Je ne veux t'accabler de tous mes sentiments
Et puis je me rappelle que tu vas t'en aller
Et je fais cinq strophes de quatre vers à douze pieds

http://p5.storage.canalblog.com/50/61/584079/37380086.jpg

<< Futur simple | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | Passé composé >>

Créer un podcast