Once-upon-a-life

What matters sometimes should be said somewhere at someone

Vendredi 5 avril 2013 à 19:08



Hardest things to say: “I love you”; “I need help”; “I beg your pardon”.



 

 

 

Had an idea... aaaaaaaaand it's gone.

Mardi 9 avril 2013 à 17:32

Hier, et aujourd'hui, des élagueurs ont coupé tous les arbres de la rue près de chez moi.
Des cerisiers pompons fleuris. J'en ai coupé une branche avant que toutes ne finissent en copeaux dans un broyeur.
Je déteste voir des arbres coupés.
C'est un peu hypocrite de ma part, moi qui ne plains pas le papier. Mais c'est comme ça. Je ne peux pas empêcher les arbres de tomber, et on ne sauvera surement pas la Terre. 
Je ferai pousser un cerisier pompon, sans plus grand dessein que le simple plaisir de voir ses belles fleurs au printemps. 
Parfois, je me sens comme une ingénue heureuse dans un monde... que je n'ai pas envie de comprendre. Ni les politiques, ni les religions, ni les idéaux, ni les us et coutumes, ni les faits et gestes.

J'vois la vie comme si ce n'était juste qu'un sourire sur des lèvres. Quoi d'autre? Quel accomplissement plus haut et noble que de ne s'activer qu'à faire naître ce sourire et le nourrir le plus longtemps possible ?

J'peux pas comprendre qu'on coupe des arbres, qui est-ce que ça ferait sourire?
Oui j'suis une ingénue heureuse.

J'me pose des questions, mais je veux pas de réponses.
Et puis de toute façon, la moitié du temps, j'comprend pas.
 



J'peux pas comprendre pourquoi tu te torture comme ça, parce que ça m'a l'air tellement vain...

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Dimanche 14 avril 2013 à 18:45


1st Rule : Don't feed the troll
Loi n°2 : Parier c'est bet bet bet, mais surtout bête
3rd Rule : Leave Mr Hyde HOME
Loi n° 4 : Tourner 7 fois sa langue dans sa bouche
5th Rule : "Something old, something new, something borrowed, something blue"
Loi n°6 : Avoir un avis
7th Rule : Keep my dignity

Loi n°8 : "Remember that, even when those who move you be kings or men of power, your soul is in your keeping alone. "
...

Mardi 14 mai 2013 à 10:52

        Boom !
 
 

 

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J’me fends la poire en regardant la pub Pierre Martinet et puis j’essaie d’avancer dans la lecture de ce puissant bouquin. N’importe qui qui fait comme ça a surement tort. On peut pas décemment se dire qu’en éludant les passages qui parlent de choses compliquées, on tombera pas dessus. Le truc chiant c’est qu’au départ, on est assez zen avec nos certitudes. On part du postulat tout simple que oui, de toute façon, ça va le faire. Et on y croit d’autant plus qu’il y a quelqu’un d’autre pour nous le dire, en connaissance de cause. Sauf que dans les faits, une fois la palette complète d’éléments à disposition disponible, il y en a tellement que, parmi tous, il y a forcément des difficultés qui viennent nous perturber dans notre assurance. Un homme averti en vaut deux, certes, mais jusqu’où ? Jusqu’où tout prévoir, tout anticiper ne finit pas par saper notre assurance et nous mettre dans une situation de désœuvrement qui peut tout aussi bien nous déstabiliser de la même manière, voire plus, que de se retrouver (éventuellement !) sur le fait accompli sans l’avoir prévu au préalable. C’est à se noyer dans un verre d’eau, ok, mais tout de même ça me perturbe. Parce qu’il y a une faille dans mon résonnemment. Moi, j’anticipe toutes les conséquences, mais rarement de manière exhaustive tout ce qui peut m’y mener. C’est quand même chiant de se dire « bah ouais je le savais que ça pouvait finir comme ça » sans avoir prévu la façon dont ça arriverai. C’est à s’arracher les cheveux quand même. Mais bon, faut bien se rassurer aussi, on fait plus rien si on anticipe toutes les manières dont ça pourrait chier. Au moins, en anticipant juste les conséquences, on a une chance de se lancer d’une manière ou d’une autre. Pour le coup, c’est très manichéen : soit ça passe et c’est cool, soit ça casse et je serai dans tel état. Alors qu’anticiper les moyens c’est soit je fais tous les points de la check-list, sachant qu’il y en a qui peuvent poser problème de manière plus ou moins importante mais de manière inconnue puisque qu’on sait pas de quelle manière ça peut influer, soit je fais pas tout mais de la même manière d’un côté je me prive de certains avantages parce que c’est chiant, parce que j’ai pas le temps, ou pour autre chose avec de surcroît la connaissance du fait que j’ai volontairement zappé ces éléments et donc que je me suis mise toute seule en situation d’échec éventuel…. OUAH quoi ! Putain ! C’est sûr que c’est plus facile de se positionner en victime mais quand on y pense c’est quand même sacrément lâche. Non, non, je préfère marcher les yeux bandés en sachant que je risque de me casser la gueule plutôt que d’admettre que si je tombe c’est juste parce que je marche pas droit.

J’veux évoluer mais j’veux pas reconnaître que j’ai des tares quoi ? Ok, j’veux bien devenir tout ce qu’il faut mais en restant tel quel ? Eh ben putain on va pas loin comme ça mon couillon ! Et pourquoi ? Pour avoir le luxe de se placer en victime si on se chie, parce que putain, c’était quand même sacrément couillu d’y aller à l’aveugle, non ? Et en plus, j’savais que si je tombais, j’allais avoir mal. T’as vu comme j’suis courageuse ?

T’as vu? T'as vu un peu ! T'as vu comme j’suis conne ? *fière*

Faceplant





 

Mardi 14 mai 2013 à 14:46


 A trop tenter de me retenir, j’en ai oublié de me laisser vivre.

 

En quelques années, et sans m’en rendre compte, j’ai perdu mon nom.

Quelque part en chemin, j’ai laissé tomber mon allégresse. Comme des miettes de pain derrière moi.

Est-ce que c’est ça grandir ? Quand les épreuves et la retenue nous font perdre douceur et

joie naturelle ?

J’ai envie de me laisser aller, sourire pour rien. J’veux plus de cette amertume. Je n’aime pas me définir par ce que j’ai vécu, je veux être ce que je suis. Quelque part en moi il y a passion et ivresse. Et à la place de me laisser aller,

Je me cache

Je veux être vulnérable, cheveux au vent dans l’orage, parce que je pourris en restant à l’intérieur en me demandant quand est-ce qu’il va enfin arrêter de pleuvoir.

Je veux pas me complaire dans mes réflexions pseudo-philosophiques sur la juste manière de faire les choses. J’fais assez de plans B pour que ça suffise à amortir mes chutes t’façons.

Ce serait tellement bon si c’était vrai qu’on se laisse vivre, mais c’est pas le cas.

On se laisse juste, tels quels.

Et c’est triste.

En faire le minimum pour ne pas prendre de risque c’est ne pas prendre de risque, mais ce n’est qu’en faire le minimum. Et quand on en fait le minimum, toujours le même minimum qui plus est, ça finit par coincer parce qu’à un moment,

ça ne suffira plus.

J’peux m’abreuver de réflexions sur le pourquoi est le comment c’est comme ça et ça devrait le rester, mais j’préfèrerais quand même juste recommencer à sourire naturellement.

On se met trop de sécurités, quelles qu’elles soient, et elles nous empêchent de bouger. Alors on reste et on s’attarde sur des choses qui n’ont plus de raison d’être, mais qui sont toujours là juste parce qu’elles justifient qu’on se mette à l’abri.

Je sais que tu te reconnais, toi qui lis.

On a tous ça, d’une manière ou d’une autre. Parce que ça nous est tous arrivés de tomber, et que du coup on s’attache avec une corde quand on se décide à remonter à l’arbre.

Mais on a bien arrêté de tenir la main à quelqu’un quand on marche, alors, on devrait pouvoir arrêter de se raccrocher à ce qui nous est arrivés pour vivre.

S’agit pas de se dire d’arrêter d’y penser, s’agit de se dire « je sais comment ça pourrait tourner, mais je vais le faire quand même »

« Je vais quand même me laisser vivre, même si ça peut faire mal »

Parce que j’en ai envie.

Parce que c’est un risque que je veux bien prendre.

« Pour toi »

Pour toi

Parce que je t’aime

 

Un peu

Beaucoup

Passionnément

A cette folie



 

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