Once-upon-a-life

What matters sometimes should be said somewhere at someone

Jeudi 25 juillet 2013 à 11:13


Il fait nuit
Je suis aveugle
Tu dors
Je suis invible
Ta peau sous ma main
Je te reconnais
Tu te réveilles
Ma main sur ta peau
Tu me reconnais
Silencieux
Il fait chaud
Tout est parfait
On s'aime
Sans un mot
Tactiles
Muets
Il n'y a rien à dire
On sait
On se trouve
On se connait
On s'aime
Tout est parfait.
Il fait nuit
Ta main dans la mienne
Ma main dans la tienne
Tu dors
Je dors
On s'aime
Tout est parfait



Lundi 29 juillet 2013 à 15:49

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Mardi 27 août 2013 à 1:36

 C'est quoi la différence entre ce coulis qui s'agite dans la casserole et un coeur qui bat?
D'apparence, certes, ça ne se ressemble pas.
Pourtant le mouvement est le même.
Je vois la surface frémir au rythme des bulles qui tentent de percer la surface à l'instar d'une poitrine qui frémit à cause d'un coeur qui n'a de cesse de frapper contre les côtes.
C'est tout à la fois un phénomène électrique, chimique et physique.
Alors c'est quoi qui nous différencie de ce coulis dont je n'ai de cesse d'observer la surface dans cette casserole?
C'est vivant après tout, d'une certaine manière.
La différence c'est que le coulis n'est pas conscient?
Nul doute que quelqu'un lui a déjà posé la question, non?
Peut-être qu'on a juste pas compris la réponse.
Personnellement, je ne parle pas bien le coulis de framboise, mais j'aime ça, assurément.






Serait-ce trop demander que vous disparaissiez?
Je vous voudrais inexistante, quelque chose qu'on n'évoque pas car cela n'a que peu d'intérêt.
Et dont on ne se souvient même pas pourquoi cela n'en n'a pas.
Je vous ferais bien croquer dans une belle pomme rouge, mais je suis d'une trop grande bonté pour ça.
Je vous demande juste de disparaître.
Vous avez fait votre part de ce qui est aujourd'hui, bonne ou mauvaise, soit.
Mais je ne veux plus de votre image.

Plus jamais vous ou votre fantôme qui se baigne dans ce lagon gris vert et bleu.
Laissez moi en faire mon paradis, mon île secrète plus belle que toutes celles de tous les océans. En paix.
http://i73.servimg.com/u/f73/10/05/32/63/goutte11.jpg 
 
Ce regard, c'est ma carte aux trésors.

Mardi 1er octobre 2013 à 22:03


 Je vous épargne direct la peine de me demander « mais c’est quoi cette idée saugrenue d’être infirmière alors que t’as un problème avec le sang ? »

C’est dans la tête.
La tête en question est à moi.
Et moi, je veux être infirmière.
C’est aussi simple que ça.

Alors voilà. Le problème, et c’est pour ça que j’ai pris rendez-vous, c’est que ma tête et moi, on est pas toujours d’accord. J’ai pas le vertige ! Jvoudrais tenter le saut en parachute, mais ma tête trouve quand même le moyen de me faire trembler les jambes. Y a plein de trucs comme ça.

Je refuse d’être à la merci d’un organe qui, certes, même s’il est à l’origine de moi, et par là j’entends qu’il est la source des impulsions électriques qui fondent ma pensée, dépend de ma volonté.

Cette phrase est super longue et super mal dite. Je vous propose de la relire encore un coup, et si vous comprenez toujours pas, vous pouvez laisser tomber, je vais justifier.

C’est un peu la poule qui mord (avec ses dents oui) la queue de l’œuf.

Si je n’accepte pas que mon cerveau  fasse des siennes sans mon consentement, et que ledit consentement est donné par mon cerveau,  est-ce que l’on ne peut pas dire  que ses divagations autonomes ne sont en fait que le résultat de ma propre pensée qui, elle, dépend de mon consentement ?

(Ouais, je vous l’accorde, c’est mieux, mais c’est encore pas terrible comme formulation)

En fait, j’ai pas envie de parler psychanalytique. Et c’est pour ça que c’est compliqué, si je parlais d’inconscient et de conscient, de surmoi, de moi de ça, et de toute la ribambelle ; ce serait infiniment plus simple, mais ça ne règlerait pas vraiment mon problème. Ou alors, à l’instar de mon pote Freud, je serais obligée de chercher où est-ce qu’il y a une couille (littéralement) dans le potage (métaphoriquement).

Alors qu’en fait, ma question, c’est : si… bon, on va quand même parler d’inconscient sinon ca va être trop compliqué à simplifier. Dooooonc : Si mon inconscient (A) qui est issu de mon cerveau (B), peut agir sur moi (C), qui suis la résultante de mon cerveau, pourquoi est-ce que moi (C) ne pourrais-je pas influer sur mon inconscient (A).

Non, parce que, on connait tous la petite règle mathématique qui dit

«  Si A=B et que B=C alors A=C »

CQFD :

J’ai pris un rendez-vous chez un hypnothérapeute .

Parce qu’en fait,  j’suis pas assez douée en math pour qu’A et B me prennent au sérieux.

Sacrée bande de salauds !

Mardi 15 octobre 2013 à 15:35


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